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    Qu’est-ce qu’une cigarette électronique et comment elle fonctionne ?

    blu e-cigarette comment ça marche ?

    La cigarette électronique moderne a vu le jour en 2003, lorsque le pharmacien chinois Hon Lik a déposé un brevet pour un dispositif électronique servant à faire chauffer un liquide aromatisé afin de le transformer en vapeur. Cette invention devait permettre aux fumeurs d’inhaler de la nicotine sans avoir besoin de brûler du tabac et a très vite été adoptée par les consommateurs chinois dès son arrivée sur le marché en 2004. Sa vente s’est rapidement propagée au reste du monde. Depuis, les e-cigarettes n’ont eu de cesse de gagner en popularité. D’après un récent sondage, 49 % des français pensent que le bon fonctionnement d’une cigarette électronique est le résultat du travail de lutins dans la batterie, 38 % qu’elles sont fabriquées en Atlantide, 26 % que c’est une invention de Satan, qu’il a commencé à travailler dessus entre le rock’n’roll et les jeux vidéo. 15 % pensent que les e-liquides sont issus de la fermentation de la sueur de licorne. La réalité est, vous vous en doutez, bien plus terre à terre.

    Qu'est-ce qu'une e-cigarette ?

    Les cigarettes électroniques, également appelées e-cigarettes, e-cigs ou vapoteuses, peuvent sembler difficiles à comprendre. Il existe tant de modèles, d’accessoires et de termes différents que les débutants ont parfois du mal à s’y retrouver avec tous ces kits de cigarette électronique !

    Pour dire les choses simplement, une e-cigarette, ou bien vapoteuse est un appareil électronique qui fait chauffer un liquide aromatisé contenant, entre autres, de la nicotine. La vapeur qui en résulte peut alors être inhalée, et c’est grâce à cette vapeur que le vapoteur obtient la dose de nicotine désirée. Contrairement aux cigarettes traditionnelles, aucun tabac n’a besoin d’être brûlé.

    Quels sont les différents types d'e-cigarette ?

    Il n’y a pas qu’un seul type de cigarette électronique : il en existe au contraire de nombreux modèles, de formes et de tailles différentes. Certaines se rechargent avec de l’e-liquide (on dit alors que ce sont des e-cigarettes à système ouvert, comme notre kit blu PRO™), d’autres avec des cartouches pré-remplies (ce sont alors des e-cigarettes à système fermé).

    Certaines cigarettes électroniques sont faites pour être utilisées, puis jetées : on ne peut ni les recharger, ni remplacer la cartouche. Une fois que tout l’e-liquide a été utilisé, la cigarette ne peut plus être utilisée.

    On trouve également sur le marché des e-cigarettes aux fonctionnalités plus avancées : les Mods. En général, la puissance de leurs batteries ou la taille de leurs cartouches ont été modifiées pour répondre aux besoins du vapoteur. N’oublions pas les Drip Tips, qui ne nécessitent aucune cartouche et qui fonctionnent en versant quelques gouttes d’e-liquide sur un mécanisme chauffant.

    De tels produits ne sont pas vendus par blu et sont réservés aux vapoteurs plus expérimentés. Il est conseillé aux débutants de s’en tenir à des modèles plus simples pour commencer, tels que notre kit blu PRO.

    De quoi se compose une e-cigarette ?

    Les différents composants d’une cigarette électronique dépendent du modèle que vous utilisez. La plupart nécessitent une batterie, un mécanisme chauffant, un cléaromisuer (réservoir) pour l’e-liquide, ainsi qu’un embout buccal. Les cigarettes électroniques à système ouvert ont parfois des batteries et des résistances chauffantes plus grosses que celles à système fermé, qui nécessitent quant à elles une cartouche pré-remplie d’e-liquide.

    Comment marche une vapoteuse ?

    Le design des cigarettes électroniques est tel que, parfois, on a du mal à comprendre que c’est de la vape. Parfois, ça ressemble à une clé USB, parfois à un sabre laser. Pour bien comprendre le fonctionnement d’une cigarette électronique, il faut simplement se demander : « à quel appareil commun peut se comparer une e-cig ». Son fonctionnement ressemble ni plus ni moins à la réaction observée lorsque vous chauffez une casserole d’eau à 100 °C. Respect à Hon Lik, mais il n’a pas inventé la poudre. Cigarette électronique et casserole partagent la même fonction : faire changer d’état un liquide pour qu’il passe à l’état gazeux. Comparons donc les deux dispositifs.

    Pour chauffer quelque chose, il faut de toute façon une source d’énergie. Le feu situé sous la casserole, c’est la batterie de la cigarette électronique. En appuyant sur le bouton on ferme un circuit électrique, ce qui permet de chauffer un fil résistif situé dans la résistance. Là, on est un peu dans la partie non visible de sa cigarette électronique. Pour bien comprendre ce qui se passe, un autre objet peut éclairer ce propos et, c’est le cas de le dire, c’est une ampoule électrique ; en appuyant sur un interrupteur, un filament est chauffé, tellement chauffé qu’il en devient incandescent. On observe la même chose dans une résistance. La température de l’ampoule au niveau du filament s’élève à 3500 °C, celle à l’intérieur d’une résistance à 180 °C environ, ce qui tombe plutôt bien puisque c’est la température de vaporisation du propylène glycol (PG) et de la glycérine végétale (VG). Dans cette comparaison, le clearomiseur correspond donc à la casserole et l’e-liquide à l’eau.

    On a donc trois parties dans une cigarette électronique « classique » : une batterie qui produit de l’énergie et qui est rechargeable, un clearomiseur servant de réservoir à l’e-liquide et qui se remplit régulièrement et une résistance qui chauffe très fort pour transformer le liquide en vapeur et qui se remplace toutes les deux à trois semaines. On a évidemment d’autres cigarettes électroniques, plus simples à vapoter, dont les cartouches pré-remplies avec différents taux de nicotine se clipsent à la batterie. Comment marche cet autre type de cigarette électronique ? Exactement de la même façon : on chauffe et ça vaporise et il n’y a même pas besoin d’appuyer sur un bouton interrupteur pour vapoter !

    Quels sont les principes de fonctionnement de la cigarette électronique et de la résistance ?

    La cigarette électronique est cependant un tantinet plus sophistiquée qu’une casserole. Bien saisir ce qui va suivre vous aidera à mieux utiliser au quotidien votre matériel. Il faut bien comprendre qu’à l’intérieur d’un si petit objet, il y a une grande circulation de fluides et d’air. Le premier transfert concerne celui du liquide dans la résistance. Quand vous regardez un de ces objets de plus près, vous constatez qu’il y a forcément des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous. L’ensemble de la résistance baigne dans le liquide mais ce sont les propriétés physiques du coton qui sont la clé de tout. C’est la capillarité du coton qui se trouve à l’intérieur de la résistance qui permet au liquide d’aller là où il doit se trouver. En peu de temps, le coton se remplit de liquide et lorsqu’il est bien imbibé, il est possible de vaper. Le coton n’est pas placé n’importe comment. Le fil résistif qui va chauffer comme un filament a une double fonction ; nous l’avons vu, il chauffe et permet d’atteindre rapidement une température élevée ; mais il sert également de support au coton qui n’est jamais agencé n’importe comment. Coton et fil résistif sont donc en contact dans un mariage harmonieux. Le coton est sensible à la température, le fil chauffe très fortement, cela pourrait être une relation façon « Fifty shades of Grey ». Mais si le coton est bien rempli de liquide, il vit cela très bien. On comprend évidemment qu’il faut que le coton soit bien imbibé pour ne pas se prendre un coup de chaud que l’utilisateur identifie tout de suite : le dry hit. Le vapoteur doit donc toujours veiller à ce que son cléaromiseur soit rempli un minimum. Le coton de la résistance doit être considéré comme une petite poche de liquide qui va se vaporiser en premier tout en se remplissant de nouveau grâce à la capillarité. Mais attention à ne pas enchainer les aspirations trop rapidement ; dans ce cas en effet, on assèche le coton plus vite qu’il ne peut s’imbiber de nouveau. Et même si le réservoir de la cigarette électronique est plein, c’est également un dry hit garanti. Pour bien comprendre le fonctionnement de la cigarette électronique, il faut en connaitre les limites et c’est son utilisation qui en permet la maitrise.

    Pour compléter tout ce que vous avez voulu savoir sur la résistance sans jamais oser le demander, il faut aussi assimiler l’effet joule. Si vous êtes curieux, vous avez forcément remarqué les chiffres indiqués sur les résistances ou les boites de résistance : une valeur ohmique et une plage d’utilisation. Pour cette dernière, c’est facile : si on vous demande d’utiliser votre résistance entre 10 et 20 watts, vous n’allez pas dépasser les 20 watts sur votre box, sous peine d’endommager le coton trop rapidement mais vous serez quand même à dix watts pour que la température de chauffe atteigne facilement les 180°. Clairement, toutes les box, tous les dispositifs permettent d’atteindre les 10 watts ; mais vous pouvez être en sous-régime avec du matériel particulièrement puissant, avec des résistances tournant entre 60 et 70 watts, il faut une puissance importante pour faire rougir la résistance et donc obtenir la vaporisation. Clairement, ces résistances sont souvent associées à des valeurs résistives inférieures à 0.3 ohm ou 0.3 Ω. Passons sur la formule physique, U=RxI, concentrons-nous sur ce que cela signifie. Prenons une résistance de deux ohms, et la même, en 0.5 ohm. L’électricité qui circule dans la cigarette provient d’une batterie. Il faut considérer le circuit comme un circuit d’eau fermé, c’est plus imagé. Au passage dans la résistance, celle de deux ohms, la puissance dégagée par la batterie va être freinée par cette résistance soft. En effet, plus le chiffre est élevé, moins la puissance électrique sortant de la borne positive sera frappante. A contrario, une résistance en 0.5 dans le même circuit électrique filtrera moins cette puissance et le fil résistif chauffera plus vite et générera plus de vapeur. Donc, même si vous n’avez pas de plage d’utilisation, parce que c’est écrit en tout petit sur la résistance, vous pouvez facilement déduire si la résistance que vous utilisez est puissante, et la cigarette électronique qui va avec aussi.

    Quels sont les réglages de la vapoteuse ?

    Mais une e-cig n’est pas simplement un transfert de fluide de l’extérieur de la résistance vers l’intérieur, c’est aussi un déplacement d’air.

    Quand on prend une aspiration, tout en appuyant sur le bouton, on obtient sa vapeur. Pour simplifier, imaginez une paille dans laquelle on aspire et sur l’extrémité de laquelle on met un doigt pour constater qu’effectivement, il n’y a plus d’air. C’est exactement pareil avec la vape : il y a un circuit d’air, parfois avec un airflow réglable pour une vape plus serrée ou plus aérée. L’aspiration a là aussi une double fonction. La première est évidente, elle permet à la vapeur d’être aspirée, ce qui est tout de même le but de la manœuvre. Mais elle va aussi refroidir la résistance. Avec du matériel qui génère plus de vapeur, on a tendance à aspirer timidement au début et c’est une erreur. Pour bien vapoter, il faut au contraire prendre de belles aspirations autoritaires afin de freiner la montée en température naturelle dans la résistance. C’est aussi pour cette raison qu’on évite de garder une cigarette électronique allumée dans sa proche ou dans un sac, pour éviter des pressions accidentelles sur le bouton qui vont chauffer pour rien la résistance et l’abimer prématurément.

    Une cigarette électronique est donc un mariage entre simplicité (avouons tout de même que la chauffe d’un e-liquide, c’est largement compréhensible par tout le monde) et réglages nombreux. On a évidemment, comme nous venons de le voir, un airflow réglable pour un ressenti serré ou aéré, le choix d’une puissance qui va impacter la vitesse de chauffe de la résistance et générer plus ou moins de vapeur (et indirectement l’obtention de plus ou moins de nicotine mais également de saveur). Bien évidemment, au départ, il y a le choix du modèle, à aspiration directe ou pas et – là on parle moins de réglages que de choix – le taux de nicotine pour lequel on a opté et la durée des aspirations. Cela fait beaucoup, beaucoup de petites choses qui vont modifier radicalement le fonctionnement de la cigarette électronique et le ressenti.

    Voilà, c’étaient les basiques de la cigarette électronique ; si on vous demande ce que c’est et comment ça marche, vous pourrez expliquer cela. Ou pour faire plus simple, vous pourrez toujours dire qu’il s’agit du résultat d’une joint-venture entre des fées et des licornes !

    Où puis-je en apprendre davantage ?

    Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur les e-cigarettes, jetez un coup d’œil à notre Service client ou posez directement votre question sur notre service de chat en ligne.